vendredi 17 novembre 2006

Test Age of Pirates:Carrabean Tales

En ce soir pluvieux du côté de Rennes, je vous propose le test de Age of Pirates:Carrabean Tales, un jeu de pirates réalisé par le studio Russe Akella. Bonne lecture!



« Oyez matelots, chargez les canons et branle bas l’combat… »
Qui n'a jamais jouer aux pirates lorsqu'il était petit ? Cela vous manque ? Pas de problème...Age of Pirates : Carrabean (AOP) Tales est fait pour vous. Alors sans plus tarder, hissez la Grande voile moussaillon !


Digne suite de Pirates des Caraïbes, bon jeu mais gâché par une très mauvaise jouabilité, AOP, développé par Akella, studio Russe à qui l’on doit notamment la série des Sea Dogs, nous replonge dans les joies de la flibuste du XVII ème siècle dans les caraïbes. L'univers du jeu s'est agrandie par rapport à celui de PDC et ce n'est plus 7 îles mais 16 qui le compose, toutes dirigées par des gouverneurs de nationalités différentes (Français, Anglais, Espagnols et Hollandais) qui ne cessent de se chercher des noises, sans compter les pirates qui rôdent. C’est dans ce contexte que, après avoir choisi votre nationalité parmis les 5 citées ci-dessus, et votre personnage (un garçon ou une fille), vous débutez l’aventure en obtenant, d’un homme étrange, un morceau de carte qui, plus tard, vous conduira à la recherche d’un trésor fabuleux et bien d’autres choses encore. Mais pour tout vous dire, l’histoire n’est vraiment pas palpitante.

Vous commencez l'aventure avec une simple coque de noix comme moyen de locomotion, une épée rouillée et un pistolet miteux pour votre défense, sans oublier une longue vue qui ne voit rien. Petit à petit et de missions en missions, missions fournies par les gouverneurs,marchands,et marins rencontrés dans les colonies et qui se traduisent par de l'escorte de bateau, le transport de marchandise et de personnes, vous accumulerez assez d'argent pour vous payer un nouveau bateau plus puissant parmis un choix conséquent, allant du simple Lougre au monstre de guerre Man-0-War en passant par la Frégate, la Corvette, ou tout simplement vous acheter une nouvelle épée,longue-vue. Vous pourrez aussi, pour gagner de nouvelles ressources, revendre vos marchandises aux contrebandiers dans les îles ou chez les marchands des colonies. Mais, ces missions étant vite répétitives et la témérité vous emportant, le combat et l’abordage de navire ennemis, en vu de la capturer, se fera vite sentir.


Les phases de combat sont assez inégales. Sur l’eau, le vent, le type de bateau, le type de coque et de voile, changent la vitesse et la manœuvrabilité du navire. Le moral de l’équipage et sont entraînement sont aussi des caractéristiques qui influencent la précision des tirs, le temps de rechargement et j’en passe. Les batailles sont donc assez stratégiques et participer à des batailles qui regroupent 8 bateaux à l’écran est assez jouissif. L’attaque des forts des colonies est toujours possible, si ce n’est que maintenant, après avoir éliminé toutes résistances de la part de vos opposants, vous aurez le choix entre piller une colonie pour renflouer vos caisses ou alors la capturer pour l’administrer et ainsi, obtenir de l’argent régulièrement. Si c’est cette dernière option que vous choisissez, vous pourrez les développer en y construisant des églises, des entrepôt, un fort plus puissant, ce qui vous permettra d’augmenter ses ressources financières plus rapidement. Sur Terre, c’est tout autre chose. Les phases à pied sont beaucoup moins passionnantes et ce ne sont pas les nouveaux mouvements durant les combats (esquive, attaques spéciales) qui feront changer cela. En effet, ces derniers, qui se déroulent aussi lors de l'abordage d'un navire, sont inintéressantes, ceci du à une jouabilité exécrable. Et oui, malheureusement, Akella n'a pas encore compris les reproches faits à Pirates des Caraïbes. Le personnage est lent, imprécis. De plus, l'impossibilité de pouvoir configurer à sa guise les touches du clavier renforce la frustration causé par ces phases.

AOP étant aussi un jeu de rôle, votre personnage dispose d'une fiche dans laquelle figure plusieurs catégories (précision, commandement, épée,...) que l'on fera évoluer avec des points, obtenus lors de nos victoires, ou alors avec le recrutement d'officiers dans les tavernes. La disposition des points est donc très importante et orientera votre destinée dans le jeu (serez-vous un commerçant intraitable ou bien un grand commandant… ?).


Graphiquement, le jeu est très joli, notamment lors des phases maritimes. La mer est très bien rendue, ainsi que les effets météorologiques et il n’est pas rare de naviguer le long des côtes juste pour admirer le coucher de soleil avec le bruit des mouettes en fond. Cependant, après avoir mis pied à terre, ce n’est plus du tout la même chose. Les textures sont plates, fadent, les personnages ne sont pas très bien modélisés et leurs mouvements se limites à un bras qui bouge par-ci, une jambe qui bouge par là. La Bande-son, quant à elle, n'est ni grandiose, ni horrible. On distingue bien le son des canons du choc des poulies avec les mâts, c’est le principal… Les musiques sont dans le ton de l'époque (classique) mais ne resteront pas dans les anales. Les doublages, par contre, sont complètements ratés. On dirait que ceux-ci ont été fait par des suicidaires. Préférer les doublages anglais.

Au final, on se retrouve avec un jeu mi-figue, mi-raisin. Les batailles navales bien rendues, la partie jeu de rôle intéressante et complète, ainsi que les jolies graphismes sont ternies, encore une fois, par une jouabilité exécrable, des doublages ratés et une profondeur de jeu trop faible. Akella a encore raté le coche. Peut être pour la prochaine fois.

-Graphismes: 13/20
-Jouabilité: 10/20
-Durée de vie: 12/20
-Scénario: 8/20
-Bande son: 10/20

-NOTE FINALE: 12/20










1 commentaire:

Anonyme a dit…

fais gaffe aux fautes d'orthographe !