jeudi 23 novembre 2006

Test Scarface: The World Is Yours

Aujourd'hui, je vous gratifie d'un test du jeu Scarface: The World is Yours. Amusez-vous bien!





La fusion entre le monde du cinéma et celui du jeux-vidéo est une réalité assez nouvelle dans notre monde. Les nombreusese adaptations quasi-systématique des blockbusters qui ont cartonné sont là pour le prouver (Le seigneur des anneaux et Harry Potter pour ne citer qu’eux). Il est tout à fait normal que d’anciens films qui ont marqué leur époque aient droit, eux aussi, à leur transposition dans le monde conséquent du vidéo-ludisme. C’est dans cette optique que Radical Entertainment nous gratifie d’une adaptation en jeux-vidéo d’un des plus grands films réalisé par Brian de Palma, j’ai nommé Scarface. Alors sans plus tarder allons rejoindre notre ami Tony Montana.

Vous commencez le jeu à la fin du film, c’est à dire lorsque les sbires de Sosa prennent d’assaut votre villa dans le but de vous rayez de la carte. Armez de votre M16, vous êtes prêt à en découdre. Et comme introduction, on peut dire que cela en jette…Les balles sifflent de tous les côtés, les ennemies déboulent en masse, vos gardes du corps essayent, tant bien que mal, de les repousser tout en vous aidant à fuir. C’est d’ailleurs ce se passe à la fin de cette mise en bouche. Trois mois après, bien décidé à laver l’affront et n’ayant pour but que de tuer votre ancien ami, vous ressortez ,au grand jour, dans les rues de Miami, à un seul détail près : tout votre argent, ainsi que votre notoriété et territoire, ne sont plus et c’est en la personne du Tony Montana fraîchement débarquer de Cuba au début du film que vous « ressuscitez ». Il faudra donc reconquérir votre territoire avant d’engager toutes choses contre celui qui à conduit à votre déchéance.

Pour se faire une nouvelle réputation, vous replongez dans un domaine que vous maîtrisez parfaitement, celui de la drogue. Au début du jeu, vous brassez de faible quantité de cocaïne que vous achetez aux dealers locaux avant de les revendre aux demandeurs qui traînent dans les rues, moyennant quelques dollars. A noter que les développeurs ont introduit un système assez sympa pour mesurer l’efficacité de votre persuasion sur le vendeur ou demandeur, qui influence le prix d’achat ou de revient. Ce système se base sur la rapidité :un cercle est représenté avec plusieurs zones qui représentent différents degrés de réussite. Maintenez une touche enfoncé et lâcher-là aux meilleurs moments pour obtenir, de la part de votre interlocuteur, son entière coopération. Plus votre réputation augmente, plus la quantité de drogue que vous brassez est conséquente ainsi que les revenus tirés de sa revente, pour, au final, faire directement le déplacement chez les grossistes, dans les îles des caraïbes, afin de ramener des kilos de cocaïnes au pays. Mais ceci, vous ne le pourrez qu’après avoir rachetez vos anciens magasins, hôtels, clubs, ainsi qu’au minimum un entrepôt de stockage pour votre marchandise, souvent après une lutte acharné avec les gangs qui les dirigent et qui ne se laissent pas faire. La réussite de ces missions annexes vous permet de faire avancé l’histoire principal et de changer de la routine « j’achète et je vend ma coke », même si, en général, les missions proposées sont du style « éradiquer une zone de tous ses occupants », ce qui, pour finir, n’est pas plus routinier que le commerce de drogue.

Acheter des voitures et des bateaux, que vous pourrez utiliser par la suite, rénover sa villa, engager un assassin, garde du corps, chauffeur et autre armurier personnel, sont autant de moyens supplémentaires pour augmenter sa popularité. En passant, vous pouvez incarner chacun d’entres eux en effectuant des missions qui leurs sont propres mais qui reste du domaine « tuer quelqu’un », « convoyer une voiture du point A au point B », etc…

La ville de Miami étant divisé en plusieurs quartiers, chaque gang fait la loi dans l’un de ces derniers et chaque meurtre d’un de ses membres ou la prise d’un de ses établissements remplie une jauge qui mesure son degré de vengeance envers vous. Plus elle se remplie, plus le clan vous détestent et veut votre mort. Mais vous aurez de quoi vous défendre. Entre les M16, AK-47,Desert Eagle et autres Uzis, en passant par le lance-grenade et le lance-roquette, vos adversaires n’auront qu’à bien se tenir. De plus, chaque opposants tuer vous rapporte des "balls" qui servent à remplir une jauge qui, quand elle est pleine, permet à Tony de rentrer dans le mode "rage", qui n'est autre qu'un mode bullet-time temporaire dans lequel Tony est invincible et jure lorsqu'il déchicte ses victimes à grands renforts de balles de calibres divers et variés. Extrêmement jouissif;-)

Le jeu se présente comme un GTA-like. Les habitués de la série ne seront pas dépaysés. Le vol de voiture, les ballades en bateau, le tabassage de passant ainsi que les courses poursuites endiablées avec la police, sont possibles. La ville est assez grande mais pas autant que celle de GTA San Andreas. Cependant, rajoutez les îles et vous obtenez une surface largement suffisante pour ne pas avoir l’impression de passer toujours aux mêmes endroits. La ville est assez bien modélisée, avec ses plages, ses tours, ses grandes avenues qui côtoient ses petites ruelles. Les graphismes, quand à eux, sont assez jolies avec des effets de particules, blur, réussies. Mention spécial à la modélisation des personnages, notamment celle de Tony, qui sont criantes de vérités. La jouabilité est bonne, même si Tony a tendance à être lent dans ses mouvements, mais cela n’entache en rien le plaisir de jeu. L’aspect sonore du titre est très réussi, avec des doublages très crédibles, même celui de Tony Montana qui n’a pourtant pas été réalisé par Al Pacino. On retrouve son accent cubain et sa verve littéraire si particulière ;-) Ils sont soutenus par une bande son conséquente, avec des artistes de l’époque comme Iggy Pop, Johnny Cash, Public Ennemy, où encore Peter Tosh mais aussi la bo complète du film.

En bref, on retrouve avec plaisir Tony Montana dans ce jeu qui, même s’il n’apporte aucune nouveauté au genre, reste bien réalisé, possède une jouabilité correct, une bande son vraiment sympa, une histoire qui tient la route et surtout, apporte du plaisir. Et c’est bien là le principal.

Graphismes : 13/20

Jouabilité : 12/20

Durée de Vie : 15/20

Bande son : 16/20

Scénario : 14/20

NOTE FINALE : 14/20

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